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dimanche 30 octobre 2011

Alpine





Produite par Renault dans ces usines de Flins entre 1972 et 1984, la Renault 5 permit à la régie Renault d’investir le marché de la compact citadine, une première pour la marque au losange. A partir du lancement de la version 5 porte en 1979, la voiture connait un succès immense, raflant 16% du marché (même la 205 qui lui disputa ensuite la place de leader du marché français ne dépassera jamais les 13%...).


Stylée par Michel Boué la Renault 5, se distingue des voitures de l’époque par une ligne légère et avant-gardiste, ces deux grandes portes sans poignées apparentes, boucliers en polyester armé à la place des habituels pare-chocs chromés, elle innove aussi en proposant un hayon arrière qui s'ouvre jusqu'au pare-chocs pour la première fois sur une petite voiture. Héritière de la plateforme, suspension, barres de torsions et des moteurs de la Renault 4, la Renault 5 propose une mécanique éprouvée, fiable, et peu couteuse. La lignée de la Renault 5 permet aussi à la marque de proposer directement un grand nombre de versions, la L qui reprend le moteur 4 CV de 782 cm³ de la Renault 4, La 5 TL propose le moteur 5 CV de 956 cm³ à cinq paliers issu de la Renault 8, la 5 LS (155 km/h), équipée d'un 1 289 cm³ développant 64 chevaux, la 5 TS, la 5 GTL qui adopte le moteur 1 289 cm³ retravaillé pour consommer très peu d'essence et qui sera la plus vendue des Renault 5.


Mais c’est la 5 Alpine, présentée au salon de Paris en Mars 1976 qui nous intéresse aujourd’hui.

Dessinée par Yves Legal, le moteur 1397cm³ est équipée d’une culasse hémisphérique issue des R8 Gordini développant 93Chevaux, de la boîte de vitesse de la Renault 16 TX, la 5 Alpine se distingue de l’extérieur par sa décoration spécifique, le bleu Alpine de la carrosserie bien sur, mais aussi ses pare-chocs noirs avec spoiler avant et projecteurs antibrouillard incorporés, son rétroviseur extérieur en forme d'obus, à ses jantes en tôle de type Gordini, et le marquage « A5 » sur les flancs, le hayon et le nez du capot. Entre son lancement et 1979, l'intérieur est repris de la 5 TS avec les sièges intégraux, sauf le volant à trois branches (d'abord Motto-lita puis Iso-delta en 1978). En 1979, l’intérieur de la voiture est restylé.

En pleine crise pétrolière, les petites sportives a son image tirent pleinement leur épingle du jeu, le public appréciant ces performances (tout de même 170Km/h en vitesse de pointe) pour une faible consommation. La voiture était proposée pour 30000ff en prix de lancement.

Souffrant de la concurrence (notamment celle de la Golf GTI), à partir de Septembre 1981, Renault ajoute un turbocompresseur pour aspirer le carburateur de la 5 Alpine. Cette technologie est toutefois limitée, qui ne permet pas l'utilisation d'une pression trop importante sous risque d'enflammer le mélange dans le turbocompresseur, et interdisant aussi l’utilisation d’un échangeur Air/air le mélange risquant de se condenser dedans. Développant tout de même 110Chevaux, la voiture dépasse maintenant les 185 km/h. Elle reçoit des jantes spécifiques à ailettes. À partir de mars 1984, la 5 Alpine Turbo devient la 5 Lauréate Turbo.

A noter que les 5 alpines sont baptisée Gordini en Grande Bretagne car la marque Alpine y est déjà déposée par Sunbeam.

Caractéristiques:
Moteur:
4 cylindre en ligne
Culasse : Alliage léger/Fonte
2 soupapes par cylindre
Distribution par arbre à cames latéral entrainé par chaine Carburateur double corps
Turbo Garrett T3
Alésage x course: 76 x 77
Rapport volumétrique: 8,6
Régime max: 6800Tr/min.
Puissance maxi: 110ch à 6000Tr/min
Couple maxi: 15.2mkg à 4000Tr/min

Train roulant:
Boite de vitesse mécanique à 5 rapports
Mode de propulsion: Traction.
Suspension: Roues indépendantes, barres de torsion.
Direction par crémaillère, assistée.
Freins: Disque de 228mm (Avant et arrière).

Poids et dimension:
Poids: 870Kg
Longueur – Largeur – Hauteur: 3540 – 1520 – 1380 (mm) Empattement: 2412 mm
Voies: Avant: 1294 Arrière: 1270
Jantes 5‘’5x13
Monte pneumatiques: 155/70HR13

dimanche 16 octobre 2011

Rangement des jouets.


En 1997, A Monaco, les paddock n'étaient pas dans la voie des stands... Ils étaient le long des quais pour les tops team, et dans un parking au sommet du rocher pour les autres...
Cette photo à été prise après la fin de la séance d'éssais du Samedi, quand le Team Benetton partait ranger la voiture de Jean Alesi dans le paddock...

dimanche 9 octobre 2011

Voitures pointues...

Limonest l'an dernier, à la fin de la première montée, les voitures redescendent...