1995 reste pour moi l'une des toutes meilleures années en F1 de David Coultard.
Il faut dire qu'il avait déjà effectué quelques grands prix en 1994, et que la Williams cette année là était vraiment au dessus du lot... (Ce qui n'empêchera pas Benetton de rafler les deux titres!)
dimanche 29 mai 2011
dimanche 22 mai 2011
dimanche 15 mai 2011
dimanche 8 mai 2011
Karting
Je suis en train de vous préparer un nouveau papier dans la lignée de celui du mois dernier...
En attendant de l'avoir écrit, je continue à vous publier des photos!
En attendant de l'avoir écrit, je continue à vous publier des photos!
dimanche 1 mai 2011
17 ans après, Ayrton Senna…
Dernier pilote de F1 à avoir disparu en course, Ayrton Senna dont l’aura était déjà phénoménale est devenu une légende il y à tout juste 17 ans.
D’autres que moi vous parleront bien mieux de qui il était et de sa carrière.
Aujourd’hui, j’aimerais me pencher sur les circonstances qui ont envoyées la voiture dans le mur. Il est étrange de constater que bien que l’action ait été filmée sous au moins quatre angles différents, on ne sait aujourd’hui pas avec certitude ce qui c’est passé ce jour là dans la Williams N°2.
Deux hypothèses toutefois sont aujourd’hui prédominantes:
Mal installé dans son auto depuis le début de la saison, Senna demanda à son équipe de revoir la colonne de direction afin de pouvoir modifier sa position. La modification fut effectuée à la hâte, dans le paddock de Saint Marin, sur une pièce déjà sensible.
Pendant la course, au début du 7eme tour, les soudures mal réalisées finirent par céder au plus mauvais moment, alors que Senna inscrivait sa voiture dans Tamburello.
S’ensuivirent les tentatives désespérée de Senna pour rattraper l’auto, freinant au maximum des capacités de la machine, puis donnant un coup d’embrayage et d’accélérateur pour tenter de faire pivoter la voiture afin d’éviter le choc frontale.
Cette thèse est la plus couramment admise, et c’est même celle qui à officiellement été retenue par le procès de Bologne.
Une autre théorie circule: En 1994, la sécurité des circuits et des voitures n’est pas optimum. Dès le Vendredi, on crie au miracle suite à l’accident de Rubens Barrichello.
Dix ans après, Damon Hill se rappel que l’accident de Rubens Barichello, comme celui plus tôt dans la saison de Jos Verstappen, avait eu un effet positif sur les pilotes «Nous avons continué les qualifications rassurés car nos voitures étaient solides comme des tanks: nous pouvions être secoués mais pas blessés». Le samedi, en revanche, c’est la douche froide, lorsque Roland Ratzenberger perds la vie à l’entrée de la Tosa (quelques centaine de mètres après Tamburello)…
Dimanche, au moment du départ, l’horreur continue, avec Pedro lamy qui accroche la Benetton de J.J. Letho en envoyant des débris sur les spectateurs. La course est alors neutralisée par un safety car, dont on ne faisait habituellement pas usage en Formule 1.
Derrière la voiture de sécurité, Senna et les autres pilotes font ce qu’ils peuvent, mais les températures s’affolent… Alors que les moteurs ne refroidissent pas suffisamment, les pneus ne restent pas à la bonne température : lorsque un pneu de F1 perds sa température, il perds aussi sa pression… 5 tours seront couvert a vitesse réduite.
Lorsque au 6eme tour la course reprends, la Williams talonne car réglée trop bas. Du fait de l’interdiction des suspensions actives, le réglage des suspensions en course est en 1994 un compromis pour avoir la hauteur de caisse idéale durant toute la course. Ce qui veux dire que la voiture est trop basse en début de relais avec le plein d’essence, et trop haute en fin de relais avec le réservoir à sec…
Ce phénomène amplifié par la perte de pression des pneus qui firent perdre encore quelques millimètres à la voiture… Lorsqu’à l’entame du 7 eme tour Senna s’inscrit dans la courbe, la voiture trop basse talonne fortement sur le circuit bosselé. Le talonnage excessif fait rebondir la voiture, l’air s’engouffre sous le fond plat, et casse l’effet de sol. Du fait de la rupture du flux aérodynamique, la formule 1 se retrouve en gros sur virage, puis, lorsqu’elle retrouve l’adhérence, en sous virage, c’est ce que l’on appel un coup de raquette.
Il n’y à alors plus rien à faire…
La suite est hélas connue.
Le choc est violent.
La voiture quitte sa trajectoire à 311Km/h. Malgré le freinge, lorsqu’elle frappe le mur de ¾ face, elle est encore à 211Km/h…
Senna sera tué par un élément de suspension traversant la visière de son casque. Sid Watkins, premier médecin sur les lieux et ami d’Ayrton Senna dira plus tard qu’il est vraisemblable que sans le coup de cet élément de suspension, Le pilote Brésilien serait probablement sorti seul de sa Williams…
Quoi qu’il en soit, la disparition d’un homme est toujours un drame, et les questions techniques évoquées dans cet articles sont bien dérisoires…
Malgré certain tour pendable (Suzuka 1990 par exemple), Ayrton Senna était un homme hors du commun. Multimillionnaire et issue d’une famille aisée, il passait le plus claire de son temps libre à se battre pour l’amélioration des conditions de vie dans les Favelas.
Détail qui en dit long, au moment du départ de ce funeste grands prix, ce n’est pas un drapeau Brésilien qui était dans sa poche, mais un drapeau autrichien, qu’en cas de victoire il aurait brandis en mémoire de Roland Ratzenberger… Obrigado, Ayrton…
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