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vendredi 26 février 2010

Deux autres astuces…

La pluie…
Rien ne vaut le pilotage sous la pluie. Ce n’est pas un hasard si tous les meilleurs pilotes (Comme Ayrton Senna) aimaient les conditions de piste humide et y faisaient la différence plus que sur le sec.
Première constatation, sous la pluie, le comportement du kart n’est pas le même… ça glisse beaucoup plus! Pour éviter ça, la première chose à faire est de modifier votre style de conduite pour aborder les difficultés de façon plus douce et coulées. Ensuite, modifiez aussi vos trajectoires: la gomme déposée sur la trajectoire idéale rend la piste extrêmement glissante, et favorise l’accumulation de flaques. Vous devez donc sortir de la trajectoire habituelle. Il n’y a pas de trajectoire « modèle » pour les temps pluvieux, le mieux, en fonction de l’état de la piste (flaques, différences de grip, …) est de l’élargir au maximum.
Une fois vos trajectoires corrigées, vous devrez faire preuve d’imagination afin d’éviter les pièges du temps. En entrée de virage, freinez plus tôt, et moins brusquement. Sinon, blocage garantis, avec les problèmes de survirage qui suivent. Il faut aussi freiner plus… Sinon, attention au sous virage! Enfin, retardez l’accélération après une courbe, sinon, vous finirez dehors…
Petit schéma:
En 1, vous évitez une flaque d’eau. L’effet des flaques d’eau peut jouer sur plusieurs niveaux : l’aquaplaning, qui vous fait perdre totalement le contrôle de votre véhicule, deuxièmement, les projections… Pas forcément agréable d’être trempé… Enfin, rappelez vous que la mécanique n’aime pas l’eau, ni les chocs thermiques !
En 2, vous prenez large pour éviter les dépôts de gomme et les flaques, beaucoup plus fréquentes à la corde que n’ importe où ailleurs.
Enfin, en 3, évitant une nouvelle flaque d’eau, vous naviguez jusqu’au prochain port… Virage, pardon…
La répartition des masses.

En ordre de marche, un kart de compétition pèse environs 70Kg. On peut monter jusque 110Kg pour une machine de location. Ce qui veut dire que vous faites à peu près le même poids que la machine, ou en tout cas, que votre masse n’est pas négligeable du tout.
Je vous propose ici d’exploiter votre poids afin d’aller plus vite encore!

En karting, lors du freinage, les roues arrière sont les seules à être utilisées. Il faut donc se pencher en arrière le plus possible.

Lors du braquage, pour éviter le sous virage, il faut se pencher sur l’avant.

Dans le virage, laissez vous faire par la force centrifuge, et portez votre poids sur les roues extérieures. Cela vous fera gagner de l’adhérence.
En sortie de courbe, lorsque l’accélération pousse les pneus arrières aux limites de l’adhérence. Il faut donc la encore mettre son poids sur l’arrière.

Enfin, en ligne droite, le poids est un handicape. Il est possible de limiter se handicape en sautillant dans son baquet…
Allez voire aussi ces articles sur le pilotage des karts:

dimanche 21 février 2010

Technique de pilotage Karting.

Tout d’abord, quelques règles si l’on veut rouler vite:
>Une seule pédale à la fois. Accélérer et freiner en même temps ne vous permettra que de martyriser la mécanique Corolaire : une seule pédale à la fois, mais aussi, jamais les deux pieds en l’air en même temps…
>On freine avant de braquer. Sauf si l’on est un pilote confirmé, ou si l’on veut être le passager d’une toupie, on freine quand les roues avant sont bien droites.
>On privilégie la sortie du virage, surtout en enchaînement de virage. En effet, après un virage, ou un enchainement, il y à une ligne droite. Pour aller vite dans la ligne droite, il faut sortir vite du virage. Alors n’hésitez pas à sacrifier plutôt l’entrée du virage. A retenir: extérieur, intérieur, extérieur. J’y reviendrais dans un autre article.
>Survirage = contre-braquage. Le survirage, c’est lorsque les roues arrières ont tendance à vouloir doubler les roues avant.
>Sous virage = freinage. Le sous virage, c’est lorsque le véhicule continue tout droit (ou ne tourne pas autant que nous l’espérions), même quand on tourne le volant.
>Le dérapage est globalement à éviter. Un kart qui glisse est un kart qui perd de la vitesse.
>S’assurer que le pilotes que vous doublez vous à vu. Lorsqu’on dépasse, en cas d’accrochage, le pilote qui double est toujours responsable. Au moins à 50%.
>Sous la pluie : on oublie les trajectoires classiques. Les dépôts de gomme amassée sur la trajectoire la rendent impraticable. Parfois, les flaques d’eau aussi…

dimanche 14 février 2010

Survirage/sous virage

Le survirage intervient lorsque l’arrière du kart perd son adhérence, cela peut être du à une accélération précoce en sortie de virage, un freinage trop tardif ou trop appuyé, ou encore une usure des pneus arrières… S’il n’est pas corrigé, le survirage peut entrainer un tête à queue. La correction à appliquer s’appelle le contre-braquage. Cela consiste à braquer les roues dans le sens inverse du virage, afin de rétablir l’équilibre. Pour un virage à droite, braquez immédiatement et fermement à gauche, jusqu’à ce que le karting revienne dans l’axe de la piste. Attention, durant un contre-braquage il est très important de ne pas freiner, car cela intensifierait le survirage, au pire, il vaut mieux lâcher l’accélérateur. Le sous virage est tout simplement l’inverse du survirage. Il intervient lorsque le train avant perd son adhérence. La cause principale est la survitesse, et la conséquence est la pure et simple inutilité du braquage! Lorsque vous entrez en sous virage, vous avez beau tourner le volant dans tous les sens, le kart ne braqueras pas ou très peu. La seule correction possible est le freinage. En freinant, on réduit l’adhérence du train arrière, et on transfert du poids sur l’avant, ceci augmentant l’adhérence du train avant. Attention cependant à ne pas freiner et braquer en même temps, car cela pourrait entraîner un survirage.
Sur virage et sous virage peuvent causer des sorties de piste...

Allez voire aussi ces articles sur le pilotage des karts:

samedi 6 février 2010

Les trajectoires

En sport mécanique, avoir de bonnes trajectoires est gage de bons chronos! Un bon positionnement dès l’entrée du virage permet une meilleure vitesse de sortie, ce qui permet une meilleure vitesse de pointe dans la ligne droite suivante. Il ne faut cependant pas croire que la trajectoire la meilleure est la plus coutre.
Approche théorique
En virage, tous les véhicules sont soumis à la force centrifuge. La force centrifuge est celle qui pousse le véhicule et ces passagers vers l’extérieur du virage. Lorsque la force centrifuge est trop importante, la force d’adhérence du pneu est vaincue, le véhicule glisse...
Sur le plan mathématique, cette force (notée F) peut être modélisée (en simplifiant) par l’équation :
F = mV² / D
V représente ici la vitesse, et D le diamètre de braquage, et m la masse du véhicule. Pour mieux comprendre, prenons un exemple.
Pour la mise en application, nous négligeront la masse (car constante), nous prendront un virage ayant un rayon de 5M à la corde. Nous supposerons que le kart perd l’adhérence lorsque la force centrifuge atteint la valeur 500N (soit environ 50kg).

Si l’on prend le virage à 49km/h, à la corde de l’entrée à la sortie, la force appliqué au kart sera de 49² / 5 = 480,20N. C’est correct, le karting ne perdra pas son adhérence.
Nous rentrons maintenant dans le virage à 60km/h, mais nous modifions la trajectoire en élargissant pour avoir un rayon de braquage de 7.5 mètres. La force centrifuge aura désormais pour valeur 60² / 7.5 = 480,00N. Ainsi, en élargissant vos trajectoires, vous pourrez conserver une vitesse supérieure à celle que vous auriez eu en restant complètement à l’intérieur du virage. Passons maintenant à la pratique.

B) Approche pratique
En sport automobile, il faut appliquer la règle « extérieur, intérieur, extérieur ». C'est-à-dire il faut aborder le virage à l’extérieur de la piste, « plonger à l’intérieur » du virage (appelé la corde), puis élargir sa trajectoire pour ressortir à l’extérieur du virage.
Trajectoire théorique:
Virage simple:
En ce qui concerne le Karting, la trajectoire idéale est légèrement différente. Comme ces véhicules sont dépourvus de boîte de vitesse, l’important est de garder le moteur le plus haut possible en régime en sortie de courbe. Pour se faire, il faut sacrifier un peu l’entrée du virage, comme sur le schéma suivant:
Succession de virages: Le même principe s’applique dans le cas de virages se succédant. C'est-à-dire que l’on sacrifie l’entrée pour favoriser une bonne sortie de courbe:
Allez voire aussi ces articles sur le pilotage des karts:

lundi 1 février 2010

Le freinage

En karting, le freinage est la phase la plus importante. Il conditionne l’entrée dans le virage, qui conditionne elle-même la sortie du virage et donc l’accélération. Un freinage excessif entraînera probablement un tête à queue, car sur un karting, seule les roues arrière sont freinées, ces dernières se bloquerons, et perdront ainsi leur adhérence. En revanche, un freinage insuffisant provoquera une survitesse à l’entée du virage, et vous ne pourrez pas braquer (sous virage).
Sur un kart, il est important de savoir que les freins ne réagissent pas comme ceux d’une voiture. Dépourvu d’assistance, il faut pousser la pédale très fort pour obtenir un freinage satisfaisant. Afin d’optimiser l’équilibre du kart, et par conséquent d’améliorer la tenue de route, il est nécessaire de freiner avant de braquer. Ainsi, lorsque vous arrivez en virage, il faut respecter cet ordre :
1- Lâcher l’accélérateur et freiner fort. On ne reste jamais les deux pieds en l’air (ou au plancher) en même temps… L’idéal est de flirter avec la limite du blocage durant toute la durée du freinage… Mais attention de ne pas franchir la limite !
2- Relâcher la pédale de frein progressivement pour se maintenir à la limite du blocage des roues.
3- Lâcher les freins, braquer et accélérer progressivement.

Illustration:

En 1, vous passez le point de freinage. Je vous conseil d'utiliser des repères fixes sur le bord de la piste. Il faut alors écraser la pédale des freins, (presque) jusqu’à bloquer brièvement les roues.
En 2, durant tout le freinage, à chaque fois que vous sentez les roues ce bloquer ou sur le point de le faire, vous lâchez un peu les freins, à la manière de l’ABS.
En 3, dès que vous passez le point de braquage (à l'image du point de freinage, un repère fixe sur le bord de la piste aide beaucoup!), lâchez les freins, et braquez.
Enfin, en 4, ré-accélérez progressivement.
Allez voire aussi ces articles sur le pilotage des karts: